Comme tous les projets éoliens, la démarche prend du temps. Pour la délégation de l’entreprise, basée à Nantes, qui a présenté le projet : La démarche de conception a débuté en 2017. Avec des objectifs, le moindre impact écologique, mieux intégrer dans l’environnement d’un point de vue paysager, et le moins impactant pour le voisinage du point de vue acoustique. L’implantation a pris la forme d’une ligne brisée de trois éoliennes, parallèles aux lignes de forces du paysage (vallée du Serein et RN 24 ). Les distances des habitations sont de 600 m pour l’éolienne n° 1, sur une parcelle agricole et plus de 700 mètres pour les n° 2 et n° 3, sur des terrains dont la commune est propriétaire. Pour ces dernières, les plantations de résineux et de fourrés pré-forestiers détruits, seront compensées par la restauration, suivie par l’ONF, de milieux boisés favorable à la biodiversité.​

Durant toute la phase de conception, la société a attaché une importance particulière à l’information et à la concertation, notamment avec les élus locaux, les habitants et les usagers du site. Le dialogue se poursuit pendant la construction.

Les grandes dates

En 2014, avis favorable du conseil municipal de Monterfil, suivi des contacts avec les propriétaires et les exploitants.

En 2016, lancement de toutes les mesures : expertises écologiques et paysagères, mesure anémométrique, permanence d’information, mesures acoustiques.

Entre 2017 et 2020, les dossiers et procédures ont abouti pour envisager le démarrage de la construction.

Depuis août 2021, les opérations de défrichement, la création des voies d’accès, les plates-formes de levage et le coulage des fondations, les travaux de raccordement jusqu’au poste de Plélan-le-Grand sous la responsabilité d’Enedis et maintenant le levage des tronçons de tours, des nacelles et des pales, se sont enchaînés, pour une mise en service du parc en décembre 2022.

Sandrine Nogues et Marie Thérèse Glais, élues de Monterfil, ont souligné au nom de Michel Duault, maire, l’importance de la concertation depuis le début du projet.

Sylvie Robert, sénatrice présente, a écouté les enjeux mis en avant par les constructeurs éoliens et la nécessité de faire évoluer les lois, car si à Monterfil, il n’y a pas eu contentieux, c’est rarement le cas.

Leur demande : raccourcir les délais d’instruction, avec seulement 4 % du territoire éligible en Bretagne, l’acceptabilité est parfois difficile. D’où l’importance d’être présents et organiser des rencontres en amont.