Communiqué de presse de l’Association du collectif des Maires des Bords de Rance – cliquer ici

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Article de Ouest-France.fr

Envasement de la Rance : des élus ont rencontré le ministre de la Transition écologique

photo quatre maires des bords de rance, accompagnés par leurs parlementaires, ont pu échanger sur la problématique du surenvasement de l’estuaire avec le ministre christophe béchu et le secrétaire d’état hervé berville.
Quatre maires des bords de Rance, accompagnés par leurs parlementaires, ont pu échanger sur la problématique du surenvasement de l’estuaire avec le ministre Christophe Béchu et le secrétaire d’État Hervé Berville. © Association des maires des bords de Rance.

C’était une des actions annoncées par l’association des maires des bords de Rance : une rencontre avec Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, au sujet du surenvasement de l’estuaire. Elle a eu lieu mercredi 24 avril 2024, à Paris.

Juste après le comité de pilotage du plan de gestion des sédiments de l’estuaire de la Rance tenu le 29 mars 2024, une quinzaine d’élus avait tapé du poing sur la table. Maires, sénateurs ou encore députés souhaitaient alors faire entendre leur colère par rapport au fait que le plan pérenne qui devait tenir jusqu’en 2043 ne soit « finalement qu’un plan transitoire, sur la période 2024-2029 ».Demande de tarification verte renouvelée.

Ils avaient annoncé différentes actions, dont la création d’un « conseil scientifique local et indépendant » et une rencontre avec le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Cette dernière a bien eu lieu mercredi 24 avril 2024, à Paris, en présence d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, qui connaît bien le dossier en tant qu’ancien député de la circonscription de Dinan.

Demande de tarification verte renouvelée.

L’association du collectif des maires des bords de Rance était de son côté représentée par les maires Alain Brombin (Vicomté-sur-Rance) Jean-Paul Gainche (Langrolay-sur-Rance), David Boixière (Pleudihen-sur-Rance) et Jean-Francis Richeux (Saint-Père-Marc-en-Poulet).

« Nous avons confirmé que nos inquiétudes portaient à la fois sur la situation alarmante de notre estuaire et sur les risques qui pèsent sur l’avenir de l’usine marémotrice et de sa production d’énergie renouvelable décarbonée, indiquent dans un communiqué les élus qui étaient accompagnés des parlementaires Chantal Bouloux, Sylvie Robert, Françoise Gatel et Alain Cadec. C’est à ce titre que nous avons renouvelé notre demande de tarification verte visant à financer les impacts de l’usine marémotrice par un abondement tarifaire. »

L’association affirme que « les ministres ont confirmé que le plan transitoire proposé lors du comité de pilotage n’était pas satisfaisant et qu’il ne répondait pas aux enjeux. Ils ont conclu qu’il leur semblait indispensable de mettre en place un véritable plan de gestion pérenne en vue de viser le renouvellement de la concession en 2043 ».

Thibault BURBAN.    Ouest-France  25 avril 2024