Mise en œuvre du dispositif des tuteurs

 

Question n° 20922 adressée à Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

À publier le : 18/02/2021

Texte de la question : Mme Sylvie Robert attire l’attention de Mme la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sur la mise en place du dispositif des « tuteurs ». Pour mémoire, celui-ci doit permettre à près de 20 000 tuteurs (étudiants en 3ème année de licence) d’accompagner les étudiants de première et de deuxième année de cycle universitaire dans un contexte pédagogique et sanitaire particulièrement difficile. Cet accompagnement s’étend sur cinq mois, à raison de dix à quinze heures par semaine, et les tuteurs sont recrutés dans le cadre de l’emploi étudiant défini par les articles L. 811-2 et D. 811-1 et suivants du code de l’éducation. Mais si ce dispositif est bien accueilli au sein des universités, il n’est pas sans poser problème quant à sa mise en œuvre, du fait de critères trop rigides. En premier lieu, le nombre d’heures imposées aux tuteurs apparaît trop important. En effet, en parallèle, ces derniers doivent poursuivre leurs propres études et l’engagement qui est le leur ne doit pas, in fine, les pénaliser. D’autre part, les établissements souhaiteraient avoir plus de latitude pour se saisir du dispositif et pouvoir lui conférer sa pleine portée. En conséquence, elle lui demande si le Gouvernement entend revoir la circulaire afin d’assouplir les critères de mise en œuvre du dispositif des « tuteurs » afin qu’il puisse être un véritable instrument au service de l’accompagnement des étudiants et dans un état d’esprit de confiance envers les universités.