Un mois après l’arrivée d’une cinquantaine de jeunes migrants – des Soudanais pour la plupart -, nous avons souhaité aller à la rencontre de tous ceux qui se sont impliqués dans la mise en place du dispositif d’accompagnement à leur accueil : le Maire, Coallia pour le suivi social, les bénévoles et naturellement les migrants eux-mêmes. Très reconnaissants des actions menées en leur faveur, l’inquiétude de l’expulsion demeure, leur situation administrative n’ayant pas encore été examinée.
Nous leur avons rappelé les engagements pris par le Ministre de l’Intérieur, à savoir que la « procédure Dublin », qui prévoit que l’examen de la demande d’asile se fait dans le premier pays par lequel le migrant est arrivé dans l’Union européenne, n’était pas envisageable dès lors que les pays d’origine présentaient de gros risques pour leur survie en cas de retour. Sur place, nous avons appris que les démarches administratives allaient débuter dans les prochains jours.
Si on désespère souvent de la capacité de nos concitoyens à aider les étrangers, il est rassurant, une fois dépassées les peurs, de constater leur élan de générosité pour tenter d’apporter une solution juste et humaine.